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La Course au Pacifique

dégringoler d'une traite 4.500 mètres de dénivelé, traverser tout un pays d'est en ouest, quitter les lagunes pour le Pacifique, et tout cela en une journée ?! Rien de plus simple au Chili ! Une course contre la montre pour réveillonner de poisson frais plutôt que de conserves.

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« Un petit matin frisquet se lève sur le refuge de la Laguna del Negro Francisco, Parc National Nevado Tres Cruces, Chili – veille de Noël ; »

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Nombre de photos : 47

Date : 24/12/2007

Localisation : AntofagastaChili AtacamaChili

Ce carnet fait partie du périple : Des Andes à la Lune

Comment y aller ?

Le parcours que nous avons suivi part du Parc National chilien “Nevado Tres Cruces”, proche du Paso de San Francisco. Une fois franchi le poste frontière chilien (à la pointe nord du Salar de Maricunga), nous avons bifurqué à droite, quittant la route de Copiapó pour celle de El Salvador – Diego de Almagro – Chañaral.
Une fois à Diego de Almagro, nous avons abandonné cette route pour obliquer plein nord vers Altamira (centre minier), en coupant par le Désert d'Atacama (ne pas confondre avec le Salar du même nom, situé dans la partie septentrionale de l'immense désert du même nom). Les pistes qui le traversent sont labyrinthiques, et dépourvues de toute indication ou repères géomorphologiques – mieux vaut prévoir un GPS, au moins pour pouvoir rebrousser chemin sans s'égarer !
Vous atteindrez enfin la Panaméricaine, et de là l'accès à Taltal se fait par différentes routes selon l'endroit où vous aurez récupéré la Panaméricaine ; asphalte ou terre, comme vous voudrez, les chances de se perdre, jusqu'au proche Pacifique, sont minimes.

Où dormir ?

Le refuge que nous quittons au tout début de cet album est un refuge très rustique, tenu par l'administration chilienne des parcs nationaux, situé sur les rives de la Laguna del Negro Francisco. Pas de gaz ni d'eau courante. Lits superposés austères.
A Taltal, nous avons dormi à l'Hostería Taltal, dont certaines chambres ont vue sur le rivage du Pacifique – un endroit simple et correct. Visitez leur site.

Où et que manger ?

Mieux vaut privilégier le pique-nique dans ces parages désolés, encore que El Salvador et Diego de Almagro offrent quelques ressources.

Ce que nous avons visité

H2O

Salar de Pedernales : en une habile juxtaposition de formes primaires aux contours précis, ce morceau de Puna échafaude une composition monumentale sur le métier de l'horizon : passementé d'une broderie de sel à son revers, le volcan Doña Inés impose son patron mordoré sur le tissu bleu añil du ciel. Haute-couture tellurique.

Mines

Potrerillos : nous n'avons hélas pas pu visiter cette mine juchée au cœur de la cordillère chilienne, bien qu'ayant évité de peu la collision avec le convoi ferroviaire qui, montant du Pacifique, l'approvisionnait ; du reste, la vue depuis le versant opposé est déjà très instructive.

Réserves

Nevado Tres Cruces : l'un des plus beaux échantillons de Puna chilienne, à notre avis – salines, lagunes, volcans sont le terrain de prédilection des flamants et des vigognes, parmi les rares êtres vivants que vous croiserez dans ces parages peu fréquentés.

Villes

Taltal : cet ancien terminal minier s'est mué par la force des choses (autrement dit : le déclin industriel) en un petit port de pèche peinard, villégiature de prédilection des Antofagasteños qui viennent y goûter la fraîcheur vivifiante du Pacifique, et son insubmersible sérénité – troublée à l'occasion par un exercice d'alerte au tsunami.

Géographie et thématiques culturelles

Parcours

Panamericana : de raccordements en prolongements, on ne sait plus très bien au final quel est le tracé officiel de cet axe composite qui irrigue toutes les Amériques – mais ce qui est sûr, c'est qu'après une grandiose traversée des Andes l'Argentine en constitue le laborieux épilogue, tandis que la Terre de Feu s'offre légitimement comme bouquet final.

Massifs

Andes boréales, Cordillère de la Côte : en apparence peu élevée, cette cordillère côtière se révèle une nasse redoutable, dont les mailles sont si serrées qu'elles ne laissent pour toute échappatoire que d'introuvables cols, bien plus hauts que ne l'imaginaient les imprudents qui se seront laissés prendre à l'hameçon de la Nationale 1...

Andes boréales, Précordillère de Domeyko : avec ses crêtes cabossées, emportées par l'avachissement généralisé de ses strates qui affleurent sans fard à la vue de tous ; avec son nappage beigeasse peu ragoûtant qui fout le camp par plaques – on croirait traverser les reliefs d'un dessert raté, genre mille-feuille affaissé ou charlotte éventrée.

Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.

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