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Ischigualasto

communément dénommé Valle de la Luna, ce mille-feuille sédimentaire d'une richesse paléontologique époustouflante fait le bonheur des débusqueurs de dinosaures et autres protovertébrés bizarres, ainsi que l'ébaubissement des troupeaux d'automobilistes soigneusement canalisés...

Découvrez nos 8 photos prises sur la période 2009

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photo 1/8 – A vos marques, prêts? Partez ! La visite s'effectue exclusivement en auto – et en troupeau
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photo 2/8 – Le Valle Pintado (“Vallée Peinte”), aux multiples strates sédimentaires colorées, plutôt ternes au zénith
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photo 3/8 – Équilibriste, l'érosion!
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photo 4/8 – L'une des cinq haltes du circuit ; les malheureux automobilistes sont contraints de marcher...
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photo 5/8 – La Cancha de Bochas (“Terrain de pétanque”), calculs telluriques mis à nu par l'érosion
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photo 6/8El Submarino (“le Sous-marin”), avant que le zonda n'emporte le périscope de gauche en juillet 2015...
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photo 7/8 – Une formation anonyme, bilboquet ou levier de vitesses...? Au fond à droite, le Cerro Morado (“violacé”)
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photo 8/8El Hongo (“le Champignon”), ultime arrêt obligé du circuit

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A vos marques, prêts? Partez ! La visite s'effectue exclusivement en auto – et en troupeau
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Le Valle Pintado (“Vallée Peinte”), aux multiples strates sédimentaires colorées, plutôt ternes au zénith
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Équilibriste, l'érosion!
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L'une des cinq haltes du circuit ; les malheureux automobilistes sont contraints de marcher...
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La Cancha de Bochas (“Terrain de pétanque”), calculs telluriques mis à nu par l'érosion
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El Submarino (“le Sous-marin”), avant que le zonda n'emporte le périscope de gauche en juillet 2015...
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Une formation anonyme, bilboquet ou levier de vitesses...? Au fond à droite, le Cerro Morado (“violacé”)
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El Hongo (“le Champignon”), ultime arrêt obligé du circuit
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Localisation : San JuanArgentine – région Cuyo

Statut : Parc Provincial

Écosystèmes concernés : Monte

Classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité en 2000

Quelques précisions

Ce qu'il y a de déconcertant dans cette réserve, ce ne sont pas tant les fantasmagories sédimentaires créées par l'érosion que le principe a priori rebutant d'effectuer la visite à bord de sa propre auto, parmi un troupeau d'une cinquantaine d'autres véhicules... Une proposition qui enchante les plus balourds, mais qui peut décevoir l'amateur exigeant de balades au grand air... Du reste, force est de constater que l'aire, justement, est gigantesque, et qu'on peinerait à effectuer un tel circuit de 40km à pieds en plein désert lunaire, à la merci d'une insolation ou d'une averse proprement diluvienne qui convertirait cet oued immense en un mortel siphon... N'oublions pas l'étymologie diaguita d'Ischigualasto : « là où la vie n'existe pas ». Alors cessons de rouspéter, et en voiture !
Le succès d'Ischigualasto tient non seulement à ses formations érosives incongrues, qui évoquent assez fidèlement un sous-marin, un champignon, un sphinx, etc., mais aussi et surtout à la richesse incroyable des strates géologiques dont l'empilement a été mis à jour par cette même érosion. La période du Trias (-250 à -200 millions d'années avant notre ère environ), ô combien importante dans l'histoire de notre planète (âge d'or des dinosaures, dissolution de la Pangée, surrection des Andes), y est notamment déployée sans aucune solution de continuité. Ce sont ainsi quelque 50 millions d'années qui “s'étagent”, mais côte à côte, tel les volumes d'une encyclopédie de Géologie entassés sans interruption sur le rayonnage unique d'une immense bibliothèque, dont les derniers tomes s'ouvriraient sur Talampaya. Parmi les trésors renfermés dans ces pages sédimentaires, on trouve les dinosaures les plus anciens, les plus primitifs et donc les plus petits du monde (contrairement à leurs cousins de Patagonie, plus récents et donc beaucoup, beaucoup plus imposants). Autant de merveilles qui, bien entendu, ne sont pas visibles pour le visiteur d'un jour, mais réservées aux paléontologues les plus aguerris.
Le circuit proposé aux touristes n'en demeure pas moins magnifique visuellement. Il s'agit d'une boucle de 40km, effectuée en 3 heures, par pelotons compactes d'autos emmenés par un guide. Notez que les visiteurs qui seraient venus en car devront solliciter “l'hospitalité” des autres automobilistes. Il y a cinq (ou six, selon les jours) arrêts, chacun réservant son lot de surprises et de commentaires détaillés de la part du guide ; ainsi le Valle Pintado (paysage de badlands), la Cancha de bochas (une incroyable concentration de boules sédimentaires, dont la formation s’apparente aux calculs rénaux : des formes de concrétions sphériques, uniques paraît-il) et surtout les trois fossiles authentiques qui sont exposés in-situ à l'abri d'un hall, dont un fossile fort intéressant de proto-mammifère reconnaissable à ses mandibules supérieures non articulées (tout ceci est expliqué par un paléontologue conférencier).
Le circuit ne dévoile qu'un secteur infime de l'immense Parc Provincial ; celui-ci englobe des valons et des chaînons encore plus incroyables, vers l'ouest. Mais l'accès en est strictement interdit – et impossible en l'état.
Pour ceux que le circuit en véhicule ankylose à l'avance, sachez qu'il y a possibilité d'effectuer une petite randonnée très gratifiante, en haut du Cerro Morado qui domine la dépression ; il vous en coûtera 3 heures et quelques suées, aller-retour jusqu'au sommet qui offre un point de vue épatant sur Ischigualasto, et vous aurez peut-être la chance de recevoir la visite d'un condor...
Mentionnons enfin les circuits nocturnes, qui s'effectuent les nuits de pleine lune. Pour ne pas rater le créneau, et pour consulter les tarifs, visitez le site officiel du Parc Ischigualasto : www.ischigualasto.gob.ar. Les horaires sont les suivants : de 9h00 à 16h00 (hiver) ou 17h00 (été).
Avertissement : le fameux Sous-Marin a subi une avarie irrémédiable le 11 juillet 2015. Le zonda a mis à bas l'un des deux “périscopes” de l'emblématique formation géologique. Un petit caprice de la Nature, une grande perte pour l'Humanité ? Elle en verra d'autres...

Comment y aller ?

L'entrée du Parc Provincial Ischigualasto se trouve bien indiquée sur la Nationale 150 qui relie Patquía à San José de Jáchal, peu après l'intersection qui conduit plus au nord vers Talampaya.
Vous avez tout à fait le temps de visiter Talampaya et Ischigualasto en une seule journée, au départ de Villa Unión, du moment que vous vous contentez d'une seule activité sur chaque site. Prévoyez environ une heure pour aller d'un site à l'autre en voiture.
L'accès aux parcs en transports en commun est une véritable galère, et plus particulièrement pour Ischigualasto qui ne se situe sur aucune ligne de car. Voir cependant la meilleure alternative dans la section contact ci-après.
Si vous débarquez à la gare routière de La Rioja, vous y trouverez plusieurs remises (taxis recommandés) disposés à vous emmener vers Ischigualasto et Talampaya, moyennant une somme rondelette mais honnête ; vous pouvez même réserver votre périple avec Marcelo, en le contactant sur WhatsApp (en espagnol) au +5493804519763.

Où dormir ?

Il n'y a rien sur place. Les deux villages les plus proches et les mieux dotés en offres touristiques (hébergements et restaurants y abondent) sont Villa San Agustín de Valle Fértil, à 58km au sud, et Villa Unión, à 112km au nord de l'embranchement mentionné dans le précédent paragraphe, ou Pagancillo 25km avant.
Nous avons toujours préféré Valle Fértil, plus calme et moins touristique. Nous y recommandons les établissements suivants :
  • pour un séjour économique en auberge de jeunesse, rien de tel que l'Eco Hostel, situé à 100 mètres de la place principale sur la rue Mendoza ; c'est Walter qui tient cet établissement très rustique mais vraiment pas cher ; vous pouvez réserver via WhatsApp au +5492644884100 ; petits dortoirs avec salle de bain à partager, ou chambre double avec salle de bain privée .
  • plus agréable, et forcément plus cher, tout en restant très raisonnable : le petit hôtel familial Luna del Valle, situé sur la rue Rivadavia à quelque 400 mètres de la place principale ; chambres doubles et triples spacieuses, avec salle de bain ; simple mais pas désagréable du tout ; et une petite piscine en prime pour se rafraîchir en été ! Contactez Dani au +5492646420058.
  • le complexe Valle Pintado : un groupe de cabanes agréables, spacieuses et bien équipées, à 100 mètres de la place principale, avec parking et parrilla pour les carnivores invétérés ; prix plus rondelets mais très honnêtes. Voir leur site : www.vallepintado.com.ar.

Où et que manger ?

Si vous ne poussez pas plus au nord, perdant ainsi l'occasion de faire une étape épique au Comedor La Palmera (voir notre fiche Talampaya), vous pourrez vous rattraper avantageusement à San Agustín de Valle Fértil, en dînant à la Cocina de Zulma, dernière maison en quittant Valle Fértil au sud par la route de San Juan, en face de la station service. Le cabrito y est de rigueur, et si l'établissement ne paie pas de mine, l'ambiance est parfois survoltée lorsqu'un compère vient y réciter quelques coplas patriotiques ou gratter la guitarra...

Contacts, horaires, informations diverses

Pour effectuer la visite (motorisée) du parc avec une agence, vous pouvez recourir aux services de Runacay, basée à Villa Unión : www.runacay.com.
La meilleure option cependant consiste à vous rendre à San Agustín de Valle Fértil, situé à environ 70km au sud d'Ischigualasto. Il existe un service de car depuis San Juan (la capitale provinciale). Sur place, pourvu que vous compreniez l'espagnol local, vous pourrez recourir aux excellents services de Fernando Cuello, alias Tata, qui propose des circuits privatisés à des tarifs très abordables, vers Ischigualasto et Talampaya ; c'est un chauffeur prudent et un guide renommé ; contactez-le via WhatsApp : +5492645147929.
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