Cette fiche thématique ne peut être ajoutée à votre itinéraire
Pampa
c'est évidemment l'écosystème le plus fameux, que l'imaginaire mondial associe immédiatement à l'Argentine. Pourtant, faut-il rappeler que ni les ruminantes ni les gauchos ne sont des espèces autochtones ? Il ne reste guère plus aujourd'hui de l'écosystème original que de rares oasis. La faune, elle, s'est accommodée des villes et des enclos.
Découvrez nos 7 photos prises sur la période 2007-2010
fermer
photo 1/7 – Ruminants, teros reales et chien de chasse
fermer
photo 2/7 – Un ombú (Phytolacca dioica), seule plante arborescente de la pampa (Areco, Buenos Aires)
fermer
photo 3/7 – Collection de vaches dans le sud d'Entre Ríos
fermer
photo 4/7 – Laguna del Carpincho, une lagune parmi tant d'autres (Junín)
fermer
photo 5/7 – La Sierra de la Ventana, éperon rocheux interrompant les champs
Attention : ne pas confondre l'écosystème de la “pampa” (que nous écrirons toujours en minuscules) et la province de La Pampa (toujours avec une paire de majuscules) – cette dernière ne possède d'ailleurs qu'une infime frange de pampa, dans son angle nord-est.
Le terme quechua pampa désignait à l'origine une plaine consécutive à de hautes montagnes ; lorsque les conquérants espagnols déboulèrent du Pérou dans les plaines de Santiago del Estero et de Córdoba, ils baptisèrent tout naturellement cette région et les populations qui y vivaient du terme assimilé de pampas(s). Plus tard, par une légère translation géographique, ce terme s'appliqua essentiellement aux Indiens et à la région situés au sud de l'axe Córdoba –› Buenos Aires : les actuelles provinces de Buenos Aires et La Pampa.
En tant qu'écosystème, la pampa s'étend depuis les collines ondulées du sud d'Entre Ríos jusqu'aux plaines australes de la province de Buenos Aires, en englobant une bonne portion des provinces de Córdoba et Santa Fe.
La pampa originale se caractérise principalement par l'abondance de vastes flechillares, pacages couverts de graminées diverses et variées ; se détachant du lot, la cortadera (alias yerba de la pampa) agite ses plumeaux blonds dans le vent tenace. Pas plus que sur l'aride puna, aucun arbre n'y pousse naturellement. Seul l'ombú, plante arborescente tentaculaire, peut atteindre les dimensions d'un arbre. Aux abords des cours d'eau, une végétation plus dense, un peu plus haute et franchement touffue, crée de petits bosquets inextricables.
Aujourd'hui, la quasi-totalité de cette pampa originale est sous la coupe de l'élevage extensif, et l'écosystème a été drastiquement transformé. Les cultures ont remplacé les flechillares, les ruminants les guanacos et autres pumas, et les eucalyptus s'alignent au cordeau à l'entrée des pompeuses estancias.
Carnets associés
Retrouvez également les photos de cette fiche sur notre carte :
Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.
LÉGENDE
Provinces
Confins
Carnets
Réserves
Héritages
Dévotions
Archéologie
Massifs
Vallées
Écosystèmes
Botanique
Zoologie
Ornithologie
Pasos
Cuestas
H2O
Gastronomie
Temples
Mines
Industrie
Trek & Cie.
Parcours
Musées
Thermes
Villes
Photos
bientôt disponible
Une question ? Une remarque ? Une erreur à signaler ? Écrivez-nous :