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La vie en bleu

les goûts et les couleurs, ça ne devrait pas se discuter – mais quand celui de la vengeance pinaille sur celles du drapeau argentin, certains énergumènes deviennent intarissables et s'improvisent agitateurs publics, quitte à gâcher la belle cohésion celeste du Jour du Drapeau. La vie en bleu n'est pas près d'être rose !

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« Córdaba Capital, le 20 juin. Le Día de la Bandera se lève sur une Plaza San Martín parée de couleurs patriotiques – le pimpant cabildo se pavane ; la crasseuse cathédrale fait la gueule. »

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Nombre de photos : 20

Date : 20/06/2008

Localisation : CórdobaArgentine – région Pampa

Quelques précisions

Quelques mots à propos du Mouvement Civico-Militaire Condor, dont le nom seul éveille d'emblée de salutaires soupçons... Il suffit de s'intéresser quelques minutes au stand que nous avons eu ici la curiosité d'approcher pour comprendre que derrière toutes ces rodomontades et ces prises de positions radicales se dessine une organisation qui n'est pas en odeur de sainteté, bien qu'elle se pare des beaux idéaux de “démocratie réelle”, “redistribution des richesses”, etc.
Ses brûlots revanchards à propos des Malouines et sa morale de grenouille de bénitier donnent un cocktail assez répugnant, et on ne s'étonne guère de l'entendre plébisciter la clique des Chávez, Kadhafi et autres Ahmadinejad, tous si prompts à pourfendre le supposé néo-colonialisme.
Si le Mouvement Condor se défend de cautionner toute dérive dictatoriale, on pourra s'étonner toutefois qu'il ait adopté comme emblème le condor, quand cet animal a déjà donné son nom à une tristement célèbre “Opération” synonyme de répression militaire en Amérique Latine...
Pour ceux qui voudraient se faire une idée plus approfondie, et peut-être différente de la nôtre, n'hésitez pas à consulter le site internet du Mouvement Condor, à l'adresse suivante : www.mov-condor.com.ar.

Les photos que nous avons ratées

Ce maigre reportage ne donne qu'un chétif aperçu de ce que peut être le déballage patriotique du Día de la Bandera ; il aurait fallu plus de persévérance au photographe pour effectuer un relevé exhaustif des drapeaux argentins suspendus ici et là, mais la tâche était proprement décourageante. Du reste, l'ostentation des couleurs nationales est un sport quotidien, et notre fiche consacrée à la bandera albiceleste en donne un bon aperçu.

Comment y aller ?

Cet album a été réalisé à Córdoba Capital, dans les rues du centre-ville et de Nueva Córdoba. Le stand patriotique du Mouvement Condor se dressait alors derrière la cathédrale, sur Obispo Trejo, en face de l'église Sainte Catherine de Sienne ; à moins qu'il ait été depuis prié de déménager, ou que son animateur se soit lassé, deux hypothèses somme toute improbables, il doit toujours s'y trouver, du jeudi au samedi.

Ce que nous avons visité

Villes

Córdoba : campée sur son patrimoine religieux et son aura universitaire, la capitale de l'Interior toise l'arrogante Buenos Aires avec le dédain que peuvent avoir les lettrés pour des boutiquiers. La Docta, comme on la surnomme, n'a pourtant pas l'envergure de sa rivale – mais elle dégage un qué sé io qui envoûte définitivement ceux qui la fréquentent.

Géographie et thématiques culturelles

Héritages

Bandera albiceleste : entre le ciel immense et la mer, livides, la face rayonnante de l'astre solaire s'élève au-dessus d'un aveuglant désert de sel – hilare et échevelé, le Soleil de Mai paraît jouir de ce décor démesuré. Il pose fier et jovial, moins confiant en sa bonne étoile qu'indifférent à ses caprices. A-t-on jamais vu drapeau aussi empathique?

Malouines : « ¡PROHIBIDO OLVIDARLAS! » – immanquablement proclamée à l'entrée et à la sortie de la moindre ville, sur les monuments aux Morts ou encore sur les pin's, cette devise rythme l'actualité politique et diplomatique depuis des décennies. Et les Malouins, dans tout ça ?

El Libertador San Martín : quand les autorités sont en panne d'imagination, il est le meilleur recours pour baptiser ponts, rues ou colonies – la toponymie locale est assurément le meilleur Tombeau de sa gloire, qui du reste doit beaucoup à son rapide exil : en somme, on lui sait gré d'avoir été traîner ses éperons ailleurs... Hommage au renegado magnifique.

Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.

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