Ce site utilise un cookie pour mémoriser votre parcours pendant 90 jours – pour l'effacer, cliquez ci-dessous sur réinitialiser votre session
Aconcagua
le sommet des Amériques est le summum de l'andinisme, et son ascension est réservée à de plus vaillants que nous – le parc du même nom offre toutefois un superbe point de vue sur la Sentinelle de Pierre, et les vols entre Argentine et Chili le frôlent de prêt : réservez un hublot !
Quelques précisions
L'origine du nom “Aconcagua” a plusieurs théories, la plupart basées sur une
étymologie quechua : “sentinelle de pierre”, “sentinelle blanche”, “ruban de sable”, “sommet admirable”, etc. La liste est longue, comme pour la plupart des toponymes d'origine précolombienne... Qu'importe, avec ses 6962 mètres d'altitude qui le distinguent très nettement des autres sommets de la
Cordillère Principale, l'Aconcagua est bel et bien le sommet le plus haut non seulement d'Argentine, mais aussi des Andes et carrément de toutes les Amériques. Pour les amateurs de “culminance” (très intéressant concept de
prominence, cher aux anglo-saxons), l'Aconcagua vient juste après l'Everest dans le ranking mondial. Bref : c'est un colosse, et un défit incontournable pour tout alpiniste (andiniste, dit-on ici) qui se respecte.
Si l'
ascension vous tente, sachez qu'il vous faudra pas mal de temps devant vous, en raison de l'acclimatation à laquelle il est indispensable de se plier – comptez au moins 15 jours ! Hormis les rudes conditions dues à l'altitude et au climat, l'ascension ne présente pas de difficulté technique majeure – pas d'escalade, mais gare aux crevasses ! Le tout, c'est d'être en excellente forme physique, d'être tenace et habitué à la très haute montagne et à ses dangers. Pour réaliser cette ascension, plusieurs agences sont spécialisées ; jetez un œil à celle-ci :
www.aconcaguaexpeditions.com.
Pour le commun des mortels, le Parc Provincial Aconcagua propose de
très chouettes balades en fond de vallée, qui offrent un point de vue magnifique sur le sommet et de belles découvertes botaniques ou ornithologiques. Pour ce faire, deux accès principaux depuis la gorge du Río de las Cuevas (voir paragraphe “
accès” ci-après) : la Quebrada de los Horcones (accès principal) et la Quebrada de las Vacas (accès secondaire). Elles mènent aux camps de base situés au pied de l'Aconcagua : Plaza Francia (Quebrada de los Horcones inférieure, au sud de l'Aconcagua), Plaza de Mulas (Quebrada de los Horcones supérieure, à l'ouest) ou Plaza Argentina (Quebrada de las Vacas, à l'est). La Quebrada de los Horcones est aménagée pour une balade facile d'une petite heure, circuit balisé et rambardes : le
Circuito Laguna de Horcones. En somme, il y en a pour tous les goûts !
Comment y aller ?
Le Parc Provincial Aconcagua longe le nord de la Nationale 7, axe majeur du tourisme et du commerce international avec le Chili. Depuis la ville de Mendoza, suivre la direction Uspallata et República de Chile. Vous passerez d'abord à
Uspallata (120km), puis la Nationale 7 s'engouffrera dans la vallée du Río Mendoza avant d'obliquer dans celle du Río de las Cuevas. 54km après Uspallata, vous trouverez l'accès
Punta de Vacas à l'entrée de la Quebrada de las Vacas (guérite des garde-parcs et parking). Encore 15km et c'est l'accès principal des
Horcones (parking, centre d'information). En venant du Chili, ce dernier accès se trouve 20km après la sortie du tunnel.
La compagnie de bus Buttini dessert les deux entrées depuis Mendoza ; consultez la page officielle du Parc Provincial :
www.aconcagua.mendoza.gov.ar.
Où dormir ?
En été, période durant laquelle les ascensions sont autorisées, les différents campements de base offrent des services divers (pour tous les randonneurs) tels que toilettes, camping, cantine, porteurs et guides. Celui de Plaza de Mulas est le plus achalandé, car il comporte un petit hôtel.
Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.