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Quelques précisions
Bien sûr, ce Parc (bi)-National ne se résume pas aux seules Chutes, qui en constituent la proue occidentale. Ce sont en tout 2300 km² de forêt vierge qui sont protégés par les lois argentines et brésiliennes depuis les années 30, et classés par l'UNESCO. Une superficie bien exiguë en comparaison des 1,3 millions de km² que recouvrait à l'origine la Forêt Atlantique (distincte de la Forêt Amazonienne), dont il ne reste aujourd'hui que 7,3%, principalement concentrés dans l'enceinte des deux Parcs Nationaux.
Parmi les très nombreux animaux et oiseaux qui vivent dans le parc, nous n'avons évidemment pu en photographier qu'une minorité (voir diaporama). Le
yaguareté n'a pas montré le bout de ses crocs, les
toucans ne se sont pas laissés approcher, ni davantage les
perroquets.
Iguazú et/ou Iguaçu ? C'est un éternel sujet de débat international, dont les Argentins aiment discuter avec les étrangers qui reviennent d'Iguazú : « Alors, les cataractes ? Elles sont plus belles côté argentin, ou brésilien ? ». Il est chaudement recommandé de ne pas se tromper de réponse... Mais cela ne doit nullement vous empêcher, loin s'en faut, de visiter la partie brésilienne des chutes. Vous pourrez d'ailleurs vous justifier en déclarant que c'était pour mieux contempler le côté argentin depuis l'autre rive...
Ceci étant, pour les visiteurs qui ne disposeraient que d'une seule journée, il est vivement recommandé de privilégier le côté argentin, beaucoup plus vaste et varié.
Comment y aller ?
L'accès par la route côté argentin est parfaitement aisé : les chutes sont le terminus de la longue RN12 qui part de Buenos Aires et dessert Paraná, Corrientes et Posadas – cependant, l'itinéraire classique emprunte la RN14, qui vous permettra de couper au travers des provinces de Entre Ríos et Corrientes en longeant le Río Uruguay plutôt que le Paraná – vous rattraperez la RN12 à Posadas. De toute façon, les Cataractes sont indiquées tout du long...
En ce qui concerne l'avion, de nombreux vols nationaux et internationaux desservent les aéroports de Puerto Iguazú et Foz do Iguaçu. Une fois à Puerto Iguazú, il vous faudra cependant gagner les Chutes par la route, à une vingtaine de kilomètres ; pour ce faire, rendez-vous à la gare routière, auprès de la compagnie de cars Río Uruguay qui dessert les Chutes tous les quarts d'heure. Les plus pressés pourront recourir à un véhicule avec chauffeur ; ceux-ci peuvent vous amener le matin aux Chutes et vous récupérer le soir, en étant passé prendre vos bagages à votre hôtel, et vous conduire à l'aéroport – c'est une solution pratique et moins chère qu'on pourrait le croire (ville –› Chutes –› aéroport : 450 pesos en 2016) ; prenez contact avec Vicente Giménez, par exemple : +54(9) 3757-460300.
Pour passer du côté argentin au côté brésilien, il faut prévoir une heure en voiture, sans doute davantage en bus ou en taxi, le temps de trouver les gares et de faire les transferts. Les véhicules avec chauffeur sont rodés pour effectuer l'aller-retour dans la journée. Pour les ressortissants européens, il n'y a pas de formalités particulières pour entrer au Brésil : un passeport suffit. La frontière est ouverte 24h/24. Les chutes vous attendent à une vingtaine de kilomètres à l'est de Foz do Iguaçu – la signalisation est abondante.
Où dormir ?
Si vous en avez la possibilité, privilégiez un hébergement côté argentin, à Puerto Iguazú – moins cher, le cours du Peso argentin étant plus favorable que celui du Real brésilien. Sinon, vous trouverez une offre hôtelière pléthorique tant à Foz do Iguaçu qu'à Puerto Iguazú. Mais pensez à réserver, vous n'êtes pas les seuls à visiter le secteur...
A Puerto Iguazú, nous avons testé deux types d'hébergement. Tout d'abord un resort, le
Village Cataratas ; cadre tropical arboré, belles chambres avec terrasse donnant sur la forêt, piscine, restaurant peu chaleureux mais raisonnablement savoureux ; un séjour calme et plaisant loin de la ville (à prendre en compte pour vos déplacements), à un prix conséquent mais honnête ; plus d'infos sur leur page web :
web.villagecataratas.com.
Autre option : un hôtel petit budget en ville, l'Iguazú Urban Hotel ; tarifs très abordables (300 pesos la chambre en 2016) pour une chambre simple mais impeccable avec literie confortable et salle de bain spacieuse, large baie vitrée et cadre générale agréable avec ses coursives en extérieur ; accueil irréprochable ; petit-déjeuner en option un rien décevant, mais autant aller en ville, à 5 minutes à pied – en somme : une petite pépite que nous recommandons chaudement ! Adresse : Fray Luis Beltrán 293 ; téléphone : 03757 56-6175.
Contacts, horaires, informations diverses
Les Cataractes sont un véritable parc d'attractions, d'une vaste superficie (surtout côté argentin) – longues sont les passerelles et nombreux sont les escaliers : pour les non-marcheurs, cela peut vite devenir éreintant (le “Train écologique de la selva” ne dessert que la Garganta del Diablo).
Il est généralement conseillé d'y passer
deux jours (un jour côté argentin, une demi-journée côté brésilien). Cela dépend surtout si vous souscrivez aux divers attractions qui sont proposées, comme les excursions en zodiac en amont ou en aval des Chutes (avec l'agence concessionnaire Iguazu Jungle –
www.iguazujungle.com) ou les balades en forêt (sentier Macuco de 2 ou 3 heures aller-retour, idéal pour les randonneurs qui aiment guetter les oiseaux et compter les fourmis géantes...). Côté brésilien, l'agence Macuco Safari propose également diverses activités terrestres et nautiques :
www.macucosafari.com.br.
Les horaires d'ouverture sont les suivants, valables toute l'année : 8h00 – 18h00 côté argentin ; 9h00 – 17h00 côté brésilien.
Pour de plus amples informations pratiques, consultez les sites internet des deux entités :
Iguazú et
Iguaçu.
En ce qui concerne le survol des Chutes en hélicoptère, côté brésilien, rendez-vous directement auprès de l'agence qui organise les tours, à l'entrée du parc. Il peut y avoir beaucoup d'affluence, donc prenez votre mal en patience. En ce qui nous concerne, nous avons saisi cette opportunité de survoler les Chutes car à l'époque nous n'étions que moyennement sensibilisés aux inconvénients de cette attraction. Mais après (quelques années de) réflexions, les dommages collatéraux de ce caprice dispendieux nous apparaissent plus clairement : outre la forte empreinte-carbone générée, la pollution sonore est excessive, tant pour les visiteurs du parc qui subissent sans interruption le brouhaha des pâles de l'engin, que pour la faune que le bruit effraie et dont l'environnement est donc fortement perturbé. A méditer...
Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.