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Marcha de los Bombos
plusieurs milliers de tambours défilent à travers la ville, parapampampam, avec mailloches et baguettes, et s'avancent les gauchos à cheval, parapampampam, et vrombissent les motos, braillent les enceintes, parapampampam, chacarera en veux-tu en voilà, avec guitare, bombo et violon – quel ramdam parapampampam !
Découvrez nos 22 photos prises sur la période 2009
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En tête du cortège, drapeaux argentin et santiagueño... |
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...suivis de près par une bannière honorant San Gil (Saint Gilles), une dévotion chérie des Santiagueños |
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Embouteillage de chevaux dans le cortège |
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Un cavalier sur son trente-et-un |
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Un gauchito bien campé sur ses étriers |
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Gauchos des temps modernes... |
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Un jeune amateur de bombo |
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“Frenesi Chamamecero”, un représentant du folklore du Litoral |
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Qui n'a pas son sombrero ? |
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Dulces en tout genre |
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Distribution d'échantillons de Secco, soda de production locale |
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Dans les rues adjacentes... |
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Invités d'honneur et sono embarqués à bord d'un camion-benne |
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Dans la benne, récital contre vents et marée (humaine) |
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« Guitarra, bombo y violín », comme dit une célèbre chacarera ; flûte ad libitum |
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Le long du canal, au sud de Santiago |
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Cohue à l'entrée du Patio del Indio Froilán |
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Haut les bombos ! |
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Magnifique exemplaire de bombo, et son heureux propriétaire |
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La scène du Patio del Indio Froilán, et son animateur |
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Danse improvisée au milieu des quinchos du Patio del Indio Froilán |
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Un mural exaltant la chacarera, en ville |
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Quelques précisions
La province de Santiago del Estero est un peu le vilain petit canard de l'Argentine. Ses habitants sont volontiers moqués par les citadins (notamment par les Portègnes), et les blagues sur la fainéantise des Santiagueños sont monnaie courante. Pourtant, ces derniers ont de quoi s’enorgueillir ! La capitale provinciale éponyme est la plus ancienne ville d'Argentine (sa fondation remonte à 1553 – voir
notre topo à ce sujet), et l'artisanat provincial est de très noble réputation, produisant les plus beaux ponchos du pays (voire des Amériques) ainsi que les
bombos (tambours de peau) les plus recherchés : le
bombo legüero, dont le qualificatif signifie qu'on peut l'entendre à une
legua à la ronde (une lieue, soit environ 5km en Argentine). Il est fabriqué avec le tronc évidé d'un arbre, de préférence un
ceibo, et sa peau est généralement de chèvre ou de mouton.
Santiago del Estero est par ailleurs la patrie de la
chacarera, une des
danses folkloriques les plus populaires et emblématiques d'Argentine, dont l'un des instruments obligés est justement le
bombo legüero, accompagné généralement d'une guitare et d'un violon, ou d'un charango (petite guitare andine). Son rythme ternaire syncopé est reconnaissable entre tous, et donne lieu à des danses codifiées que tout Argentin a apprises à l'école.
C'est pour exprimer cet orgueil artisanal et artistique – et défouler une certaine frustration – que depuis 2003 est organisée chaque année la vibrante Marcha de los Bombos (Marche des Tambours). Elle se tient à Santiago del Estero même, le samedi précédant l'anniversaire de la fondation de la ville (25 juillet). Départ sur l'avenue Belgrano, du côté de Plaza Libertad. Arrivée prévue au Patio del Indio Froilán, champ de foire à l'extérieur de la ville, dont le nom rend hommage à une figure emblématique du folklore local, Froilán González, maître tambourier et virtuose du bombo.
La Marcha de los Bombos est un évènement populaire, qui a lieu dans une des provinces les plus rustiques du pays. Rien de sophistiqué, donc, et la fête n'en est que plus belle... Englouti dans la masse des tambours, parmi les roulements et les chants, on a vite fait d'être bouleversé... La plus célèbre des chacareras, « Añoranzas », par ailleurs élevée au statut d'hymne provincial de Santiago del Estero, ne commence-t-elle pas par cet aveu poignant : « cuando salí de Santiago, todo el camino lloré » – comme je quittais Santiago, tout le long du chemin j'ai pleuré.
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