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Menu > Carnets > On a cuisiné sur la Lune
les reliefs d'un festin de géants gisent sur la nappe de basalte, parsemée de miettes dorées et de tâches cuivrées – ça et là, une sauce magmatique a dégouliné et macule le pied d'un wok ou d'un chaudron, encore fumant. Qui aurait cru que la Lune fut le théâtre d'une orgie pantagruélique ?
« Après avoir rongé leur frein le temps de quelques sinuosités encaissées, une paire de Portègnes pressés dévale le replat consécutif, s'entre-doublant à qui mieux mieux. Stupéfiant spectacle de steppe du sud mendocino. »
Quelques précisions
Les photos que nous avons ratées
Comment y aller ?
Où dormir ?
Où et que manger ?
Ce que nous avons visité
La Difunta Correa : si vous voyagez sur les (trrrrrès) longues routes d'Argentine, n'oubliez pas d'emporter une bouteille d'eau ; non pas pour remédier à votre soif, si prosaïque, mais pour la déposer en offrande dans un des innombrables sanctuaires voués à la Difuntita, afin qu'elle vous protège tout au long de votre trajet...
Laguna de Llancanelo : abandonné au beau milieu de la steppe par on ne sait quelle sorcière, cet effroyable miroir magique possède un tain tantôt limpide comme les cieux, tantôt mousseux comme un chaudron. Prenez garde si vous vous en approchez : il a le pouvoir de schtroumpfer les volcans qui s'y mirent trop longuement...
La Payunia : ça n'est certes pas le seul endroit du pays où il y ait des volcans, mais, avec plus de 800 cônes, leur densité est ici exceptionnelle, et leur approche plutôt aisée, jusques et y compris au rebord de certains cratères. Stratovolcans, coulées de laves, champs de basalte : un traité de vulcanologie à ciel ouvert !
Castillos de Pincheira : cette formation géologique aux allures de muraille médiévale conserve le souvenir des frères Pincheira et de leur bande de hors-la-loi, qui y trouvèrent un sûr refuge au XIXème siècle, d'où ils pouvaient harceler les frontières de la jeune République Argentine. C'est aujourd'hui une étape peu périlleuse de la Ruta 40.
Bassin Atuel-Diamante – aperçu
Géographie et thématiques culturelles
Cabalgatas (randonnées équestres) : qui dit “cheval” dit... Asie Centrale, sans doute, mais avouons que l'équidé eurasiatique s'est formidablement bien adapté aux Amériques, et en particulier aux grands espaces argentins, au point que la figure du gaucho a éclipsé celle du tchopendoz... Cavaliers amateurs ou émérites, chevauchez à l'envi !
Steppe patagonique : de l'avis général, ses panoramas infinis sont d'une monotonie proverbiale, et un vent irascible soufflette méchamment les importuns qui s'y dévoient ; mais il suffit qu'un crépuscule pyromane allume ses champs de coirones et incendie les nuées orageuses qui moutonnent jusqu'à l'horizon pour que la magie de la Patagonie opère.
Chinchillón : en petits bons agiles et frénétiques, ce gros chinchilla sauvage détalle à la verticale de la falaise, sautant de corniche en promontoire, prenant appel sur la moindre aspérité, trouvant finalement refuge dans quelque anfractuosité où, sain et sauf, il se rit du cruel photographe –et finira trépané par un puma moins inoffensif.
Guanaco : avec sa gueule de métis, ce camélidé des plaines extra-andines est snobé par la caste des vigognes, retranchée dans ses palais de la Puna, et boude en retour la compagnie des lamas, mulâtres velus et disgracieux asservis par le non moins répugnant homo sapiens sapiens. Une seule consigne les réunit : l'Amérique aux créoles, dehors les chameaux !
Algarrobos : en quichua, l'idiome des plaines arides du nord argentin, on les nomme tacu – “l'arbre”, comme s'ils étaient seuls à émerger de la masse inextricable des broussailles xérophiles qui s'étendent à l'infini. N'en déplaise aux quebrachos et autres chañares ses comparses lignifiés, l'algarrobo est bien le plus vénéré des arbres du Gran Chaco.
Hydrocarbures : pompant sans relâche ce qu'il reste du précieux liquide dans les entrailles de la Terre, des régiments de derricks au coude à coude colonisent la Patagonie et se lancent à la conquête de territoires périphériques jadis épargnés, assiégeant avidement les enquiquinantes réserves protégées. Safari parmi ces échassiers d'une nouvelle ère.
Andes centrales, Cordillère principale : précédé de son flamboyant pont-dormant qu'est le Puente del Inca, voici enfin le donjon jalousement gardé de toute la cordillère des Andes : l'Aconcagua, à l'assaut duquel les andinistes se lancent témérairement, escaladant une muraille dont les mâchicoulis déversent de meurtrières avalanches.
Cabrito – aperçu
Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.
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