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Menu > Carnets > La trouée vers l'or
un week-end chez les Puntanos, à la recherche de mirifiques pépites... Les entrailles de la Sierra de San Luis n'ayant pas comblé notre avidité, nous tentons notre chance dans la Sierra de Las Quijadas, deuxième épisode – d'or, point ; d'eau prou. Sale temps pour les orpailleurs.
« Début de week-end sur les chapeaux de roue : dès le vendredi soir, nous avalons 400 bornes de bitume pour atteindre le cœur de la Province de San Luis, en compagnie de Sush et Pô. »
Quelques précisions
Comment y aller ?
Où dormir ?
Où et que manger ?
Ce que nous avons visité
Cuesta de los Algarrobos : à l'autre “punta” de la Sierra de San Luis, les Puntanos ont échafaudé cette cuesta toute d'ornières et de caillasse qui ne ménage ni les amortisseurs ni les vertèbres – un autre de nos légendaires raccourcis qui rallongent...
La Carolina : armez-vous d'un casque – mais renoncez à pelles et pioches : interdiction de gratter les murs de cette mine d'or abandonnée ! Et gare aux claustrophobes : les boyaux qui s'enfoncent au cœur de la montagne ne sont guère engageants à la lueur des loupiotes.
Sierra de las Quijadas : dans ce titanesque amphithéâtre tendu de lourdes draperies rouges, que de sporadiques averses transforment en siphon géant, chaque pas est une magistrale leçon de géologie ou de paléontologie – les zoologues devront être patients pour débusquer guanacos et pumas.
Géographie et thématiques culturelles
Monte : dans le lexique populaire, “adentrarse en el monte”, plus encore que “prendre le maquis”, c'est se réfugier dans une région qui, sans posséder une végétation dense ni même élevée, est cependant suffisamment vaste et aride pour dissuader toute tentative de poursuite. Mieux vaut être un habile chasseur de viscaches.
Chica : cette “gamine” n'assume vraisemblablement pas son âge, notoirement archaïque – mais en dépit de ce sobriquet flatteur, elle ne saurait abuser son monde et dissimuler les rides profondes de sa peau coriace, tannée par les ans, ni la touffe ébouriffée de sa chevelure hirsute et décolorée, non plus que son profil voûté en un inextricable colimaçon.
El asado : objet de dissertations sans fin et d'applaudissements émus, de rituels familiaux et d'offices dominicaux, de palabres vaines et passionnées – les “grillades”, pâle traduction plurielle et profane, toutefois préférable au trivial barbecue, sont tout à la fois l'essence d'un mâle orgueil national et un passe-temps convivial. Éléments de compréhension.
Bandera albiceleste : entre le ciel immense et la mer, livides, la face rayonnante de l'astre solaire s'élève au-dessus d'un aveuglant désert de sel – hilare et échevelé, le Soleil de Mai paraît jouir de ce décor démesuré. Il pose fier et jovial, moins confiant en sa bonne étoile qu'indifférent à ses caprices. A-t-on jamais vu drapeau aussi empathique?
Gauchos : finie l'époque où les hordes de farouches cavaliers vêtus avec brio écumaient la contrée la lance au point, pourfendant les contempteurs du fédéralisme criollo. Pourtant, Martín Fierro et Gauchito Gil n'ont pas dit leur dernier mot ; à l'heure de l'altermondialisme, la cause des Centaures des Pampas fédère des passionnés nombreux et nostalgiques...
Sierras Pampeanas Australes, S. de San Luis : assez semblable aux Sierras cordobaises, elle conjugue pampas d'altitude, pitons rocailleux, lacs artificiels et villégiatures touristiques très prisés des citadins, notamment des “Puntanos”, habitants de la capitale éponyme située “à la Pointe” de la sierra. Nommant-nommant.
Cortadera (yerba de la pampa) – aperçu
Cabrito – aperçu
Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.
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