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parent pauvre du Cuyo, cette petite province rurale du centre-ouest possède une sierra similaire à celle de Córdoba, mais moins assaillie de Portègnes, et une merveille géologique, Las Quijadas, confidentielle mais bien plus épatante que Talampaya – surtout, ne le répétez à personne...
Région : Cuyo
Population : 366900 hab. – Superficie : 76748 km²
Capitale (population) : San Luis (161688 hab.)
Climat : bien que située en zone climatique aride, c'est une province au climat plutôt modéré, aux hivers cléments et aux étés chauds mais secs.
Quelques précisions
Ce que nous avons visité
Cuesta de los Algarrobos : à l'autre “punta” de la Sierra de San Luis, les Puntanos ont échafaudé cette cuesta toute d'ornières et de caillasse qui ne ménage ni les amortisseurs ni les vertèbres – un autre de nos légendaires raccourcis qui rallongent...
Cuesta de los Cóndores : même s'il est loisible d'observer les condors éponymes durant l'ascension, mieux vaut attendre de relâcher aux miradores pour s'adonner à l'ornithologie – cette route est certes correctement aménagée, mais un moment d'inattention dans un virage en épingle se révélerait préjudiciable.
La Carolina : armez-vous d'un casque – mais renoncez à pelles et pioches : interdiction de gratter les murs de cette mine d'or abandonnée ! Et gare aux claustrophobes : les boyaux qui s'enfoncent au cœur de la montagne ne sont guère engageants à la lueur des loupiotes.
Sierra de las Quijadas : dans ce titanesque amphithéâtre tendu de lourdes draperies rouges, que de sporadiques averses transforment en siphon géant, chaque pas est une magistrale leçon de géologie ou de paléontologie – les zoologues devront être patients pour débusquer guanacos et pumas.
Géographie et thématiques culturelles
Chaco Serrano : avec les premiers reliefs qui surgissent sur ses confins occidentaux, le Gran Chaco profite de la soudaine abondance (toute relative) d'eau pour développer une végétation moins épineuse, dont se détachent les grandes silhouettes ébouriffées des carandays – il devient même agréable de s'y promener !
Espinal : à mesure que l'on gagne les confins méridionaux du chaco, l'influence du climat tempéré se ressent peu à peu, atténuant la température, distribuant les précipitations avec moins de parcimonie, élaguant finalement l'impénétrable : le paysage s'ouvre à de vastes portions de savane, et le soja s'engouffre dans cette brèche avec son avidité coutumière...
Monte : dans le lexique populaire, “adentrarse en el monte”, plus encore que “prendre le maquis”, c'est se réfugier dans une région qui, sans posséder une végétation dense ni même élevée, est cependant suffisamment vaste et aride pour dissuader toute tentative de poursuite. Mieux vaut être un habile chasseur de viscaches.
Chica : cette “gamine” n'assume vraisemblablement pas son âge, notoirement archaïque – mais en dépit de ce sobriquet flatteur, elle ne saurait abuser son monde et dissimuler les rides profondes de sa peau coriace, tannée par les ans, ni la touffe ébouriffée de sa chevelure hirsute et décolorée, non plus que son profil voûté en un inextricable colimaçon.
Tabaquillo : la tentation est grande, en effet, de dépiauter son écorce friable pour rouler un peu de tabac dans un de ces copeaux cuivrés aux propriétés opportunément ignifuges – il va sans dire que cela nuit gravement à sa santé autant qu'à la nôtre... L'espèce est en danger d'extinction – un comble pour qui résiste si bien aux flammes !
Caldén : posté en sentinelle aux avants-postes de la Patagonie, tantôt solitaire, tantôt en bataillon serré, cet arbre au profil d'éventail ébouriffé semble quadriller méthodiquement les marches méridionales du monde tempéré avant le grand no tree's land de la steppe. Veille immémoriale dans les fourrés dorés de l'espinal.
Panamericana : de raccordements en prolongements, on ne sait plus très bien au final quel est le tracé officiel de cet axe composite qui irrigue toutes les Amériques – mais ce qui est sûr, c'est qu'après une grandiose traversée des Andes l'Argentine en constitue le laborieux épilogue, tandis que la Terre de Feu s'offre légitimement comme bouquet final.
Sierras Pampeanas Australes, S. de San Luis : assez semblable aux Sierras cordobaises, elle conjugue pampas d'altitude, pitons rocailleux, lacs artificiels et villégiatures touristiques très prisés des citadins, notamment des “Puntanos”, habitants de la capitale éponyme située “à la Pointe” de la sierra. Nommant-nommant.
Sierras Pampeanas Australes, Altas Cumbres : pour franchir cette deuxième haie du saut-d'obstacle cordobais, que peu de routes se risquent à courir, la meilleure option est aérienne : ce massif escarpé est le paradis des parapentistes et autres deltaplanistes (sans parler des escaladeurs), qui disputent le ciel aux majestueux condors.
Sierras Pampeanas Occidentales, El Famatina : la cime étincelante du Cerro Belgrano se détache sur le ciel limpide de La Rioja – à l'avant-garde de la Cordillère des Andes, ce phare naturel, juché à plus de 6.000 mètres sur l'abrupt piédestal du Famatina, est le repère infaillible du voyageur et du berger à des lieues à la ronde.
Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.
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