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Espinal
à mesure que l'on gagne les confins méridionaux du chaco, l'influence du climat tempéré se ressent peu à peu, atténuant la température, distribuant les précipitations avec moins de parcimonie, élaguant finalement l'impénétrable : le paysage s'ouvre à de vastes portions de savane, et le soja s'engouffre dans cette brèche avec son avidité coutumière...
Quelques précisions
On considère généralement que l'espinal est une version dégradée du
chaco : la faune et de la flore y sont similaires, bien que la diversité des espèces soit plus limitée dans l'espinal.
L'écosystème de l'espinal part de la Mésopotamie au nord, puis il décrit un ample demi-cercle qui s'arc-boute entre le chaco et la pampa, recouvrant l'est de Córdoba avant de descendre plein sud sur La Pampa et de s'achever à la limite de la Patagonie, aux alentours de Bahía Blanca.
Dans sa partie mésopotamienne, l'arbre emblématique en est le palmier (
Caranday ou
Yatay) ; puis, dans l'est cordobais, c'est au tour de l'
algarrobo, avant de le céder enfin au
caldén dans la province de La Pampa.
Quelques mots à propos du soja : produit miracle qui a boosté l'agriculture argentine ces dernières années, au point que l'Argentine en est devenue le troisième producteur mondial, le soja à hélas (bien évidemment) un revers à sa médaille : il appauvrit les sols et les rend inaptes à toute autre culture pour de très longues périodes ; comme son exploitation s'est peu à peu généralisée à toute la pampa, à l'espinal et à de bonnes portions de chaco, l'étendue de terres disponibles pour les autres cultures, ou pour l'élevage, s'est considérablement réduite, entraînant un dangereux déclin de la production alimentaire basique (viande, blé, maïs). A ce risque économique s'ajoute un coût écologique, évidemment colossal : l'espinal et le chaco ont en grande partie succombé face à l'avancée du soja (quant à la pampa, elle a cessé depuis longtemps d'être un “écosystème” puisque son étendue est intégralement exploitée par l'homme). Et il faut par ailleurs tenir compte des conséquences sociales néfastes de cette tendance, qui voit l'enrichissement exponentiel des grands producteurs de soja au détriment des petits producteurs, notamment des minifundistes qui finissent bien souvent par vendre leur lopin de terre à un puissant “sojero”, avec l'espoir de trouver en ville un avenir meilleur – et ils grossissent inévitablement les “barrios” et autres “villas miserias”, quartiers pauvres et bidonvilles des principales capitales du soja : Córdoba, Rosario, Buenos Aires.
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