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Gilda, l'Ange de la Cumbia

décolletés pigeonnants, déhanchés langoureux, mélodies suaves – et ce nom hollywoodien un peu prétentieux... La reine de la cumbia est-elle une réincarnation de la sulfureuse égérie de la Columbia ? Entre exubérance et tragique, on tient là assurément une sainte des plus glamours.

Découvrez nos 3 photos prises sur la période 2009-2010

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photo 1/3 – L'entrée du sanctuaire, au kilomètre 129 de la Nationale 12
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photo 2/3 – Portraits de Gilda et poule dévote
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photo 3/3 – Un des plus fameux groupes de cumbia (santafesina) : Los Palmeras.

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L'entrée du sanctuaire, au kilomètre 129 de la Nationale 12
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Portraits de Gilda et poule dévote
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Un des plus fameux groupes de cumbia (santafesina) : Los Palmeras.
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Localisation : toute l'Argentine, et notamment : Entre RíosArgentine – région Litoral

Quelques précisions

Les cinéphiles associeront immédiatement Gilda au personnage que Rita Hayworth incarne dans le film américain éponyme, sorti en 1946. La vamp hollywoodienne y incarnait une femme fatale, et l'action se déroulait à Buenos Aires. Deux points communs, apparemment, avec une certaine Miriam Alejandra Bianchi. Née en 1961 dans la capitale argentine, cette jeune femme s'est imposée dans les années 90 comme une compositrice et chanteuse extrêmement populaire de cumbia, sous le pseudonyme de Gilda.
La cumbia est un genre musical né en Colombie, qui s'est exporté à l'ensemble des pays latino-américains, engendrant de nombreuses variantes régionales. Ainsi en Argentine, où l'on distingue la cumbia santafesina (i.e. de la province de Santa Fe), où les accordéons tiennent le premier plan (un genre illustré par le groupe Las Palmeras) ; la cumbia villera (i.e. des bidonvilles), plus rock et revendicative (Mala Fama est un groupe emblématique) ; le cuarteto (i.e. à quatre musiciens), gouailleur et un rien musette, caractéristique de Córdoba (représenté par Rodrigo, Carlos “La Mona” Jiménez ou Damián Córdoba, entre autres). La cumbia est donc essentiellement ancrée dans le triangle Buenos Aires – Córdoba – Santa Fe. Gilda, elle, s'est imposée avec un style très tropical, léger, volontiers sentimental.
Au tournant des années 2000, la diva serait néanmoins sans doute tombée dans l'inévitable disgrâce de la mode musicale, n'était le destin tragique qui la frappe et, du coup, la propulse au rang d'icône et de sainte.
Nous sommes le 7 septembre 1996. Gilda et sa troupe se rendent en tournée dans la province d'Entre Ríos, à bord d'un autocar. Au kilomètre 129 de la Nationale 12, un camion venant en sens inverse quitte sa voie et emboutit l'autocar. Il y a plusieurs morts, dont Gilda, sa mère, sa fille aînée, trois de ses musiciens et le chauffeur. L'évènement a un retentissement énorme dans tout le pays, l'équivalent de la disparition d'un Claude François en France, peut-être. Avec en plus la sensibilité exacerbée des Argentins pour le surnaturel. L'égérie cumbiera, qui chantait encore il y a peu « No es mi despedida » (je ne vous dis pas encore adieu) et que l'on surnommait « El Angel de la Movida Tropical » (l'Ange du Rythme Tropical), se voit auréolée d'une aura angélique, et on lui prête bientôt la réalisation de miracles. Dès lors, les lieux du drame voient affluer de nombreux aficionados convertis en dévots, et le bas-côté du kilomètre 129 de la Nationale 12 devient un véritable sanctuaire, abondamment fleuri et paré de milliers de souvenirs de la chanteuse – le moindre n'étant pas l'autocar carbonisé dans lequel elle décéda.
Cependant, ses restes reposent au cimetière de la Chacarita (tombe 3635 de la galerie 24), à Buenos Aires.

Comment y aller ?

Le sanctuaire se situe dans le bas-côté de la Nationale 12, au kilomètre 129, province d'Entre Ríos, à gauche en venant de Buenos Aires. Comptez une heure depuis Acceso Norte (Buenos Aires).
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