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Quelques précisions
Les gens du coin désignent couramment le téléphérique sous son nom espagnol : el Cablecarril ; nous emploierons donc ce terme de temps à autres.
Toutes les informations historiques et techniques relatives au Cablecarril et à la mine La Mejicana sont égrenées au fil de notre carnet de voyage.
Lisez-le !
Nous avons effectué cette excursion en avril 2010. C'était à l'époque une destination mal connue et peu fréquentée. Les rares visiteurs se contentaient généralement de visiter les sites dans la vallée (station-gare n°1 de Chilecito, station-aiguillage n°2 du Durazno, fonderie de Santa Florentina) ou de faire l'aller-retour en 4x4 jusqu'à la station n°9 et à la mine
La Mejicana ; sur le circuit lui-même, reliant chacune des 9 stations, nous n'avons croisé absolument personne.
Le sentier était d'ailleurs en piteux état, surtout au-dessus de 3000 mètres ; le lieu-dit “Puits des Âmes” n'a pas volé son nom : cet effondrement de la corniche rendait le passage extrêmement périlleux (mais possible pour peu que l'on fasse attention). Ayez bien toutes ces données en tête au moment d'entreprendre cette aventure... Nous doutons fort que les conditions se soient améliorées. Ce qui conserve tout son attrait.
La descente à pieds s'effectue en 3 jours (y compris le temps de monter en 4x4 jusqu'à La Mejicana le matin du premier jour) ; comptez un jour de plus dans le sens de la montée. Mais on peut faire autant de haltes que l'on veut, dans l'une des 6 stations aménagées à cet effet – entendez : aménagées jadis à cet effet ; ne vous attendez à trouver aucun confort particulier aujourd'hui ; quelques-unes conservent leurs petits lits de camp d'origine ; la plupart les ont perdus. A ce propos, veillez à emporter vivres et sacs de couchage bien chauds ; les nuits à plus de 3000 mètres, même en été, sont glaciales.
Enfin, mieux vaut ne pas vous lancer seuls à l'aventure dans cette entreprise. D'une part, parce que les sentiers bifurquent par endroits et l'on perd vite de vue le Cablecarril ; d'autre part, parce qu'il est appréciable qu'on vous amène ou qu'on vous récupère en haut, à la mine La Mejicana, car un aller-retour à pieds est un peu rébarbatif... Voir section
contact ci-dessous.
Comment y aller ?
La station-gare n°1 se trouve à l'entrée sud de Chilecito, à l'est de la Ruta 40. De là, une route clairement indiquée suit le Cablecarril tout du long, en ligne droit, jusqu'à la station n°2, en passant par la fonderie Santa Florentina. Il ne faut pas plus de 5 minutes en auto pour relier les deux stations. Les autres stations sont inaccessibles en auto, hormis la toute dernière, la n°9.
La station n°9 se trouve à plus de 4000 mètres d'altitude, à l'entrée de la mine
La Mejicana, au cœur du massif du
Famatina. Depuis Chilecito, si vous voulez vous y rendre en auto, il faudra que ce soit un 4x4 et vous devrez prévoir au moins trois heures. La piste part de Carrizal, un hameau situé à 5km au nord du village de Famatina, lui-même à une trentaine de kilomètres de route asphaltée au nord de Chilecito. A partir de Carrizal, suivez simplement la piste en remontant le cours du río Amarillo.
Une fois à la mine, à 4401 mètres d'altitude, plusieurs pistes minières poursuivent plus haut vers les hauteurs du Famatina. La plupart sont très dégradées, et toutes requièrent un bon 4x4 et l'habilité à s'en servir dans les situations critiques. Soyez prudents et très raisonnables.
Contacts, horaires, informations diverses
Nous avons eu recours à l'agence locale “Salir del Crater”, basée à Chilecito même. Le Cablecarril n'est pas leur activité de prédilection, mais ils peuvent dégoter un gars expérimenté (sinon un véritable guide) qui veuille bien vous accompagner ; ils se chargeront également du transport et de vous faire visiter La Mejicana. Consultez leur site internet :
www.salirdelcrater.com.ar. Nous avons été très satisfaits de l'agence comme du “gars” !
Ce que nous avons visité
Trek & Cie.
Cablecarril de La Mejicana : suivre un téléphérique de pylône en pylône sur 34km, en se tordant les chevilles dans la caillasse, quelle drôle d'idée ?! Pas si absurde, quand il s'agit d'un ouvrage historique désaffecté, menant à une mine d'or juchée à 4400 mètres d'altitude ! Un trek dans le temps et dans les cieux, pour renouer avec une légende exaltante.
Mines
La Mejicana : Mexico est bien loin, et le souvenir du fondateur mexicain de cette mine d'argent tout autant. Reprise par les britanniques au début du XXème siècle, raccordée héroïquement par un téléphérique allemand, son cuivre et son or alimentèrent l'industrie européenne d'avant-guerre, avant de péricliter aussi sec. État des lieux, à 4400 mètres d'altitude.
Villes
Chilecito : le “Petit Chili” est une oasis au bord de la Dépression de Santa Elena, cuvette aride où l'on s'efforce de choyer vignes et oliviers, de quoi survivre à la faillite de l'âge d'or minier. Les ruines de ce passé industriel sont aujourd'hui classées et choyées : téléphérique, fonderie et musée témoignent de cette exaltante aventure humaine.
Géographie et thématiques culturelles
Dévotions
Dévotions diverses : un ermite athénien du VIIème siècle, un chauffeur de taxi contemporain assassiné, un bébé mort-né puis ressuscité, un profil christique taillé par l'érosion... A côté des dispensateurs avérés de miracles, une foule de dévotions secondaires permet d'attirer les meilleurs auspices ou de conjurer le mauvais sort...
Massifs
Sierras Pampeanas Occidentales, El Famatina : la cime étincelante du Cerro Belgrano se détache sur le ciel limpide de La Rioja – à l'avant-garde de la Cordillère des Andes, ce phare naturel, juché à plus de 6.000 mètres sur l'abrupt piédestal du Famatina, est le repère infaillible du voyageur et du berger à des lieues à la ronde.
Botanique
Cortadera (yerba de la pampa) – aperçu
Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.