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Valles Calchaquíes
attirés comme des mouches par un tourisme vinicole en plein essor, Franchutes et Yanquis grouillent littéralement sur cette portion déjà bien saturée de la Ruta 40, qui serpente de merveilles géologiques en prodiges d'érosion. Pris dans la tourmente, les derniers des Diaguitas tâchent de tirer profit de cette nouvelle invasion...
Quelques précisions
L'expression “Valles Calchaquíes” recouvre en fait deux vallées méridiennes distinctes qui s'aboutent au niveau de Cafayate : au nord le Valle Calchaquí (avec les villages de
Cachi, Los Molinos, Angastaco, etc.), et au sud le Valle de Santa María (ou de Yocavil – avec les villages de Aimachá del Valle, Santa María,
Quilmes, etc.). A Cafayate, les deux ríos éponymes se fondent dans le Río de las Conchas, lequel se fraie une sortie au travers de la
Cordillère Orientale, par la
Quebrada de las Conchas.
Les Valles Calchaquíes sont le territoire ancestral de la nation indigène Diaguita, qui veille jalousement au respect de son patrimoine, quitte à donner de la voix (et du poing) quand elle se sent lésée par les autorités provinciales. Qu'on se le dise, les indigènes, qui avaient déjà résisté avec succès à l'invasion inca au siècle précédent, ont secoué le joug espagnol à trois reprises : d'abord en 1562, sous la conduite de Juan Calchaquí (qui donna ainsi son nom aux Valles insurgés) ; puis en 1630, emmenés par le cacique Chalamín ; enfin en 1658, à l'appel d'un ambitieux usurpateur dénommé Pedro Bohórquez Chamijo, ou Inca Hualpa, qui se prétendait héritier des Incas. Ces trois révoltes, connues sous le vocable de Guerres Calchaquíes, furent toutes matées par les Espagnols, et leurs leaders exécutés.
Comment y aller ?
La
Ruta 40 parcourt les Valles Calchaquíes d'une extrémité à l'autre : au nord, via l'
Abra del Acay, la 40 rejoint San Antonio de los Cobres, porte de la Puna ; au sud, elle dessert les localités de Hualfín,
Belén et Londres, en territoire de Catamarca.
Par ailleurs, trois routes connectent les Valles Calchaquíes avec les vallées situées dans et au-delà de la Cordillère Orientale, à l'est : depuis Cachi, la RP33 rejoint le
Valle de Lerma et
Salta Capital, par la
Cuesta del Obispo ; la Nationale 68 fait de même depuis Cafayate, via la Quebrada de las Conchas ; enfin, dans le secteur des Valles Calchaquíes qui ressortit à la Province de Tucumán, au sud, la RP307 s'élève au-dessus de Aimachá del Valle pour rejoindre
Tafí del Valle.
Où dormir ?
L'offre est pléthorique dans les Valles Calchaquíes, l'un des spots touristiques les plus en vue du Noroeste. Cependant, il est vivement recommandé de réserver à l'avance, car les hôtels, posadas et autres cabañas sont littéralement pris d'assaut à la haute saison (que ce soit en juillet-août, par les touristes européens, ou de décembre à février, par les Argentins).
Pour notre part, nous n'avons guère dormi qu'une seule fois dans les Valles, à Cafayate, où nous avons testé l'
Hotel Asturias (Guemes Norte 154), faute d'alternative ouverte le 31 janvier : un peu cher pour une chambre ordinaire. Voir leur site internet :
www.cafayateasturias.com.
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