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La guerre des religions n'aura pas lieu

déboutés par la Pachamama, nous nous soumettons à sa terrible sentence ; le Purgatoire, du reste, est plutôt plaisant... Mais déjà nous guettons l'occasion de nous échapper, sollicitant la protection des divinités rivales. Le spectre d'une Gigantomachie andine ne nous effraie même pas...

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« Quel est ce nouveau sortilège de la Pachamama ? Les salares ont accouché de lacs de plaisance, les volcans ont fondu sur la ligne d'horizon, une forêt touffue a avalé la Cordillère... Qu'est-il advenu de la Puna ? Las, nous voici à 350km de Caipe, sur les rives du barrage de Cabra Corral, à guère plus de 1000 mètres d'altitude... »

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Nombre de photos : 25

Date : 26/03/2009

Localisation : TucumánArgentine – région Noroeste SaltaArgentine – région Noroeste

Ce carnet fait partie du périple : La montée aux Enfers

Itinéraire bis

Un séjour dans le Valle de Lerma se couple idéalement avec un circuit dans les Valles Calchaquíes. Une fois qu'on a emprunté la Cuesta del Obispo jusqu'à Cachi, la Ruta 40 parcourt les Valles Calchaquíes au sud, jusqu'à Cafayate – de là, la Quebrada de las Conchas permet de rentrer sur le Valle de Lerma et Salta Capital.

Comment y aller ?

Cet album débute à Coronel Moldes, un village situé à 60km au sud de Salta Capital, au cœur du Valle de Lerma. Notre aller-retour à Cachi emprunte la Cuesta del Obispo –reportez-vous à cette fiche pour plus d'informations.
La suite de notre circuit se déplace hors du Valle de Lerma, à l'est, en traversant les Sierras Subandines (Cumbres de las Peñas Blancas) par la RP47 qui longe la retenue de Cabra Corral puis se convertit en une piste assez bucolique, avant d'atteindre la Nationale 34 (il y a une centaine de kilomètres entre cet embranchement et Coronel Moldes).
Une fois sur la Nationale 34, nous prenons plein sud la direction de Rosario de la Frontera. Avant d'y arriver, soit une dizaine de kilomètres après San José de Metán, un panneau indique sur la gauche l'accès à la Posta de Yatasto (à 2km de la route).
En continuant au sud de Rosario de la Frontera par la Nationale 9 (alias Panamericana), direction San Miguel de Tucumán, vous pourrez comme nous faire une pause-grigri au sanctuaire de Gauchito & Cie., peu après l'embranchement pour Tapia. Attention : cette aire de repos est aménagée à la sortie d'un col en courbe particulièrement dangereux...
Le deuxième sanctuaire, celui où le Gauchito jouxte San La Muerte, se situe à la sortie sud-est de San Miguel de Tucumán, près de l'échangeur qui connecte l'Avenida San Martín et la Nationale 9.

Où dormir ?

Consultez nos recommandations hôtelières et gastronomiques dans le Valle de Lerma.

Ce que nous avons visité

Cuestas

Cuesta del Obispo : que la Côte de l’Évêque franchisse le Massif du Cadenas (alias Sierra del Candado), cela a de quoi interloquer... Nul ne sait trop quelle salace histoire de mœurs se cache derrière cette intrigante toponymie, mais une chose est sûre : cette route panoramique est le meilleur moyen de forcer la ceinture de chasteté des Andes.

Dévotions

La Difunta Correa : si vous voyagez sur les (trrrrrès) longues routes d'Argentine, n'oubliez pas d'emporter une bouteille d'eau ; non pas pour remédier à votre soif, si prosaïque, mais pour la déposer en offrande dans un des innombrables sanctuaires voués à la Difuntita, afin qu'elle vous protège tout au long de votre trajet...

Gauchito Gil : hep hep hep !! Vous venez de dépasser à toute vitesse une petite cahute rouge vif bâtie de bric et de broc sur le bas-côté, et vous n'avez pas daigné klaxonner respectueusement en l'honneur du Gauchito ? Malheureux !! Vous ne souhaitez donc pas mettre toutes les chances de votre côté pour arriver à bon port ??

Virgen del Valle : on dirait une donzelle indigène enchâssée malgré elle dans le carcan conique d'une Vierge de Luján, un peu trop grand et rigide pour elle : sa petite mine sombre et ses mimines implorantes à peine émergent de la chasuble métallique... De fait, voilà bien toute son histoire : celle d'un culte autochtone rabiboché à la sauce mariale.

Vallées

Valles Calchaquíes : attirés comme des mouches par un tourisme vinicole en plein essor, Franchutes et Yanquis grouillent littéralement sur cette portion déjà bien saturée de la Ruta 40, qui serpente de merveilles géologiques en prodiges d'érosion. Pris dans la tourmente, les derniers des Diaguitas tâchent de tirer profit de cette nouvelle invasion...

Valle de Lerma : végétation luxuriante, mais pas étouffante ; microclimat ensoleillé aux températures câlines ; les cimes de la Cordillère Orientale comme éternel sujet d'extase, les rivières et lacs des Sierras Subandines pour se prélasser – puis on goûte le frais à l'ombre des arcades anciennes. En somme, un vrai petit coin de paradis !

Villes

Cachi : un des rares villages à avoir conservé intact son cachet colonial, avec ses ruelles pavées, ses trottoirs surélevés, ses maisons blanchies à la chaux dont seules les ouvertures autorisent l'ornement d'un fronton ou d'une grille ouvragée – un petit bijou, dont l'enchantement tient également au microclimat délicieux qui y règne.

Géographie et thématiques culturelles

Héritages

El Libertador San Martín : quand les autorités sont en panne d'imagination, il est le meilleur recours pour baptiser ponts, rues ou colonies – la toponymie locale est assurément le meilleur Tombeau de sa gloire, qui du reste doit beaucoup à son rapide exil : en somme, on lui sait gré d'avoir été traîner ses éperons ailleurs... Hommage au renegado magnifique.

Dévotions

San La Muerte : avec son look caricatural, tout droit sorti d'un pathétique film d'épouvante, cette Grande Faucheuse des bas-côtés incite davantage à la rigolade qu'à la dévotion. Pourtant, il serait fâcheux de s'y méprendre – car ce Santito-ci n'a rien d'un saint, et il vous fera passer l'envie de ricaner d'un coup de mauvais sort !

Massifs

Andes boréales, Cordillère Orientale : curieusement, cet imposant massif ne frappe pas tant par ses lignes de crête, qui pourtant culminent à plus de 5.000 mètres, que par les gorges qui le lacèrent : Valles Calchaquíes ou de Yocavil, Quebradas de Humahuaca, de las Conchas, del Toro, un véritable labyrinthe aux formes et couleurs pyrotechniques.

Andes boréales, Sierras Subandines : ce petit détachement de la Cordillère fermait la marche de la surrection andine, mais une attaque surprise et musclée de l'érosion, notamment de sa division fluviale, l'a proprement rossé, de sorte qu'il n'en reste que des éléments éparses, cabossés – certains conservent fière allure.

Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.

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