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Embarquement immédiat pour les nuages

à défaut de pouvoir emprunter le légendaire Tren a las Nubes, qui ne circule qu'à la saison touristique, nous en longeons le tracé tant bien que mal, en une partie de cache-cache parmi les reliefs de la Cordillère Orientale, jusqu'à lui mettre le grappin dessus au Viaduc de La Polvorilla.

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« Changement radical de décor au départ de San Salvador de Jujuy – finis les coloris criards et les reliefs arides du Valle de Humahuaca : place au vert exubérant ! »

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Nombre de photos : 34

Date : 30/12/2007

Localisation : SaltaArgentine – région Noroeste

Ce carnet fait partie du périple : Des Andes à la Lune

Itinéraire bis

Si le cœur vous en dit (autrement dit : si l'altitude ne vous le remonte pas au bord des lèvres), vous pouvez poursuivre votre route au-delà du viaduc :
  • par la mythique Ruta 40, qui passe sous le viaduc et rejoint Susques,
  • ou par la plus confidentielle Ruta 51 qui amorce une ascension incroyable vers la frontière chilienne, en dribblant la voie ferrée du Tren a las Nubes : vous atteindrez ainsi le Paso frontalier de Sico (d'où vous pouvez redescendre sur le Salar de Atacama) ; ou alors, vous pourrez bifurquer auparavant vers la diabolique Tolar Grande.

Comment y aller ?

Au départ de Jujuy, deux itinéraires s'offrent à vous pour rejoindre Salta : le plus direct, à vol d'oiseau, emprunte la Ruta 9 (Panaméricaine), et se faufile dans les Yungas – ceci étant, l'étroitesse de la route et ses multiples circonvolutions en font une route longue et vite pénible (mais d'aucuns la trouveront très divertissante). Si vous êtes pressés, faite le détour par la ville de General Güemes, en empruntant les routes 66 (autoroute), 34 (nationale) et 9 (autoroute) : plus long sur la carte, mais tellement plus rapide !
Pour remonter la Quebrada del Toro, vous devez vous rendre à Campo Quijano, à 30km au sud-ouest de Salta Capital – suivre la direction de San Antonio de los Cobres.
Une fois à San Antonio de los Cobres, le Viaduc de La Polvorilla se trouve à une dizaine de kilomètres à l'ouest, en suivant la Ruta 51 vers Tolar Grande.

Où dormir ?

Si vous faites étape à San Salvador de Jujuy, nous vous invitons à opter pour “El Rincón del Valle”, une posada absolument merveilleuse : chambres confortables, chaleureusement habillées de coloris indigènes, grande cuisine ancienne à disposition des clients – et le proprio, comédien amateur, est un parfait amphitryon ! Notre coup de cœur dans le Nord-Ouest.
A Salta Capital, nous recommandons la Villa Vicuña, située à deux cuadras de la place centrale ; une chambre d'hôte très confortable.
Salta dispose de bien d'autres hôtels, posadas et autres hostales – toutefois, à la saison haute, il faut impérativement réserver !

Contacts, horaires, informations diverses

Si vous désirez emprunter le Tren a las Nubes, consultez-en le site internet. Le prix peut sembler un peu excessif, d'autant plus que le service à bord n'est pas exceptionnel, paraît-il – mais les différentes manœuvres auxquelles doit se plier le train pour vaincre l'altitude et certains reliefs trop raides (marche-arrières, déplacement de la locomotive,...) combleront les cheminots amateurs ; pour le reste, les paysages ne sont pas moins beaux depuis la route...

Ce que nous avons visité

Temples

Cathédrale de Salta : les bâtisseurs de cathédrales du siècle avant-dernier chérissaient le badigeon rose – en témoignent bon nombre de façades métropolitaines du pays. Chef-d'œuvre du genre, celle de Salta repousse les limites du style Bonbon jusqu'à la crise de foi(e). Vous reprendrez bien un peu de charlotte aux fraises ?

Parcours

Train des Nuages : j'en vois déjà qui protestent : « pas question de laisser mon auto pour un tortillard ! » – qu'à cela ne tienne : quand bien même il peut-être amusant de passer 17 heures dans un wagon à franchir des viaducs bancals et des zigzags alambiqués, sachez que vous n'atteindrez les limbes du terminus qu'en 4x4, par une piste... infernale.

Villes

Salta : la fière cité de Güemes mérite définitivement son précieux épithète de “La Linda”, La Belle, tant les frondaisons de sa place centrale, la splendeur de ses temples et de ses hôtels, l'enchantement de ses mœurs métissées, son climat cajoleur et les paysages enjôleurs alentours, la distinguent entre toutes les capitales provinciales.

Géographie et thématiques culturelles

Écosystèmes

Prépuna : cette mince frange de cordillère, sciée tout du long par une succession de quebradas, s'immisce entre les Yungas et la Puna pour assurer la suture entre la luxuriance de l'une et l'aridité de l'autre. Totems tutélaires de ces terroirs transitoires, d'innombrables cardones montent la garde en quadrillant rigoureusement les vallées.

Yungas : après avoir traversé l'immensité du chaco sans verser la moindre goutte, les cumulo-nimbus se télescopent sur les premiers reliefs orientaux des Andes, et déversent sur la pente inexpugnable de quoi faire croître une jungle touffue, refuge de nombreuses espèces menacées – un cordon de barbelés subtropicaux qui sanctuarise le splendide Noroeste.

Zoologie

Lama : il est au guanaco ce que la vache est à l'aurochs : un descendant débonnaire, soigneusement domestiqué par l'homme, génétiquement traficoté, bon à porter les pires charges, à poser en compagnie de touristes surexcités pour cinq malheureux pesos dont il ne verra jamais la couleur, et à terminer en hachis dans une savoureuse empanada. Miam !

Héritages

Cabildo : maillon essentiel dans l’imbroglio administratif des Indes espagnoles, expression des velléités locales, cette “municipalité” coloniale fut le ferment de la Revolución de Mayo qui initia l'Argentine à son Indépendance. De l'institution, dévorée par sa propre création, il ne reste aujourd'hui que de rares témoins architecturaux.

Parcours

Panamericana : de raccordements en prolongements, on ne sait plus très bien au final quel est le tracé officiel de cet axe composite qui irrigue toutes les Amériques – mais ce qui est sûr, c'est qu'après une grandiose traversée des Andes l'Argentine en constitue le laborieux épilogue, tandis que la Terre de Feu s'offre légitimement comme bouquet final.

Ruta 40 : elle vous en fera voir de toutes les couleurs, au sens figuré comme au sens propre – depuis les tons fauves du Noroeste jusqu'aux nuances de bleu et de vert des lacs et forêts de Patagonie, c'est toute une palette de paysages grandioses qui défilent sur plus de cinq mille kilomètres, semés de multiples embuches.

Massifs

Andes boréales, Cordillère Orientale : curieusement, cet imposant massif ne frappe pas tant par ses lignes de crête, qui pourtant culminent à plus de 5.000 mètres, que par les gorges qui le lacèrent : Valles Calchaquíes ou de Yocavil, Quebradas de Humahuaca, de las Conchas, del Toro, un véritable labyrinthe aux formes et couleurs pyrotechniques.

Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.

LÉGENDE
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