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se défiant de part et d'autre du Paraná, Corrientes et Resistencia offrent au touriste des attraits contrastés : orgie de plumes et de tambours rive gauche, musée à ciel ouvert rive droite – et pourquoi ne pas profiter des deux depuis que le Pont Belgrano les relie ?
« Le Paraná – savante alchimie de puissance et d'indolence. Dans la torpeur d'une chaude matinée d'été austral, de rares embarcations osent affronter les Sept Courants éponymes de la ville de Corrientes. »
Itinéraire bis
Comment y aller ?
Où dormir ?
Où et que manger ?
Ce que nous avons visité
Resistencia : depuis l'ouverture du Pont Belgrano, qui relie la capitale du Chaco à celle de Corrientes, les édiles de la première ont pu constater la nette supériorité stylistique (et touristique) de la seconde. Pour palier cette disgrâce, ils ont conçu un musée urbain de la sculpture, à ciel ouvert – entreprise très méritoire, sinon pleinement convaincante.
Corrientes : lorsque le Carnaval estival n'emporte pas ses habitants dans une sarabande fiévreuse aux débordements parfois excessifs, cette belle cité sise dans un coude du Paraná sommeille lourdement sous un soleil de plomb, et les plages étroites qui jalonnent les rives du grand fleuve brun sont le refuge obligatoire des après-midis orageuses.
Géographie et thématiques culturelles
Río Paraná : le cours puissant de ce mastodonte drague les rives polychromes du Litoral argentin : la pourpre des Missions, les ocres de Mésopotamie, nénuphars et feuillages du Delta, un soupçon de pollution, et toute cette peinturlure épaisse s'en va badigeonner un estuaire que, curieusement, on s'entête à croire argenté.
Carnaval : un peu éclipsés par leurs homologues brésiliens, les carnavals de la Mésopotamie argentine ont le mérite d'être moins assaillis de touristes, et rivalisent vaillamment de couleurs et de tambours ! Une grande fête populaire où l'héritage guaraní est revendiqué fièrement avec force plumes et paillettes.
Folklore : oubliez le tango, relégué aux faubourgs ouvriers du Río de la Plata – l'essence de l'identité argentine se manifeste avec fougue et solennité dans un répertoire foisonnant de genres musicaux populaires d'une grande force émotionnelle : zamba, chacarera, chamamé, etc. Enfilez vos bottes, empoignez votre guitare ou dépliez votre mouchoir, « y se va la primera ! »
Malouines : « ¡PROHIBIDO OLVIDARLAS! » – immanquablement proclamée à l'entrée et à la sortie de la moindre ville, sur les monuments aux Morts ou encore sur les pin's, cette devise rythme l'actualité politique et diplomatique depuis des décennies. Et les Malouins, dans tout ça ?
Pueblos Originarios : jadis décimées, longtemps brimées, récemment encore niées, les communautés indigènes donnent aujourd'hui de la voix à grand renfort de revendications politiques et de réappropriation identitaire, donnant lieu à de virulents conflits mais aussi à une salutaire remise en question de l'identité nationale argentine.
El Libertador San Martín : quand les autorités sont en panne d'imagination, il est le meilleur recours pour baptiser ponts, rues ou colonies – la toponymie locale est assurément le meilleur Tombeau de sa gloire, qui du reste doit beaucoup à son rapide exil : en somme, on lui sait gré d'avoir été traîner ses éperons ailleurs... Hommage au renegado magnifique.
Evita : c'est, avec Maradona, l'une des égéries les plus fameuses, et les plus controversées, de l'Argentine contemporaine. L'adulation que lui voue une bonne moitié de la population n'a d'égale que la haine qu'elle suscite dans le camp opposé. Madone ? Pasionaria ? Sorcière ? A vous d'en juger...
Les fiches thématiques sans ancrage local particulier ne sont pas épinglées sur la carte.
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