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Melting-pot

lorsque dans la deuxième moitié du XIXème siècle le gouvernement national fit appel à l'immigration massive de travailleurs et colons européens pour moderniser radicalement le pays, ceux-ci amenèrent dans leurs bagages les coutumes de leurs ancêtres, terreau de la juvénile Nation argentine. Peuples originels et noirs africains en furent pour leurs frais...

Découvrez nos 13 photos prises sur la période 2007-2010

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photo 1/13 – A Buenos Aires, l'ancien Hôtel des Immigrants (à gauche) gérait les nouveaux arrivants
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photo 2/13 – Mât de Mai et chalets bavarois à La Cumbrecita (Córdoba)
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photo 3/13 – Oktoberfest à Villa General Belgrano (Córdoba)
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photo 4/13 – La garde-robe des Mennonites de La Pampa
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photo 5/13 – Fête nationale de la Bagna Cauda, spécialité frioulane (Córdoba)
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photo 6/13 – La Casa Copetti, à Colonia Caroya (Córdoba)
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photo 7/13 – Monument à l'Immigrant Sicilien à Azul (Prov. de Buenos Aires)
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photo 8/13 – Monument aux Immigrants Frioulans, à Calchín Oeste (Córdoba)
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photo 9/13 – “FM Aveyron”, la radio francophone de Pigüé (Prov. de Buenos Aires)
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photo 10/13 – L'arrivée des Gallois en Patagonie, broderie naïve (Gaiman, Chubut)
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photo 11/13 – Une des Chapelles galloises du Chubut, celle de Bethel
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photo 12/13 – Colons d'origine est-européenne (Misiones)
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photo 13/13 – Le bombo santiagueño, un héritage des esclaves africains

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A Buenos Aires, l'ancien Hôtel des Immigrants (à gauche) gérait les nouveaux arrivants
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Mât de Mai et chalets bavarois à La Cumbrecita (Córdoba)
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Oktoberfest à Villa General Belgrano (Córdoba)
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La garde-robe des Mennonites de La Pampa
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Fête nationale de la Bagna Cauda, spécialité frioulane (Córdoba)
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La Casa Copetti, à Colonia Caroya (Córdoba)
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Monument à l'Immigrant Sicilien à Azul (Prov. de Buenos Aires)
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Monument aux Immigrants Frioulans, à Calchín Oeste (Córdoba)
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L'arrivée des Gallois en Patagonie, broderie naïve (Gaiman, Chubut)
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Le bombo santiagueño, un héritage des esclaves africains
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Localisation : toute l'Argentine

Quelques précisions

Un calembour fameux définit la nation argentine en ces termes : « les Mexicains descendent des Aztèques, les Péruviens descendent des Incas, les Paraguayens descendent des Guaranis, et les Argentins descendent du bateau ! » ; en effet, le peuplement de l’Argentine doit beaucoup aux vagues d’immigrants débarqués des transatlantiques dans la seconde moitié du XIXème siècle essentiellement, en provenance notamment de la Galice (d’où le fait que les Espagnols sont communément – et péjorativement – appelés Gallegos, “Galiciens”, en Argentine), du Pays Basque (français et espagnol) et de l’Italie.
Ces masses prolétariennes répondaient à l’appel du gouvernement argentin, nécessiteux en main-d’œuvre pour alimenter la croissance exceptionnelle du pays, principalement dans les grandes villes de la Pampa : Buenos Aires, Rosario, Santa Fe et Córdoba.
En parallèle, nombre d’immigrants s’implantaient dans le cadre de colonies agricoles, principalement concentrées dans la province d'Entre Ríos, puis aux confins de la pampa et du chaco, et enfin dans les “Territoires Nationaux” : Missions, Chaco, Patagonie. Ces colons étaient généralement d’origine allemande, est-européenne, galloise, boers, française, suisse, italienne, vivaient en communautés mono-nationales et conservaient leurs coutumes. Les personnes issues de cette colonisation récente, et ayant conservé des traits physiques moins “latins”, sont souvent affublées du terme de gringo, par opposition au fond colonial espagnol dont les individus sont généralement considérés comme criollos (“créoles”).
Notez : bien que “gringos” de par leur origine européenne, les Nord-américains sont plus généralement désignés par le terme “yanqui” (yankee), un rien péjoratif...
Ce déferlement d’Européens dans le bassin du Río de la Plata et en Patagonie accrut la ségrégation vis-à-vis des Peuples Originels, déjà largement décimés par la “Campagne du Désert” en Patagonie (1879) et la Campagne du Chaco (1884). Mais aujourd'hui, ces derniers ont entrepris un combat virulent, parfois violent, pour réclamer leur part d'identité nationale – voir à ce sujet notre fiche Peuples Originels.
Quant aux populations noires, elles-aussi partie intégrante du melting-pot américain, elles ont aujourd'hui totalement disparu en Argentine. Cette disparition des Noirs argentins est une véritable énigme historique, d’autant plus improbable qu’à l’époque coloniale le pourcentage des esclaves noirs par rapport à la population totale de la Colonie avoisinait les 40 à 50% ! Encore dans les années 1830-1840, la communauté noire à Buenos Aires était suffisamment importante pour que son addiction à Rosas soit notoire, et crainte par les “notables”. Si l’on observe les pays limitrophes, l’héritage noir est très visible en Uruguay (Colonia del Sacramento a longtemps été la tête de pont du commerce triangulaire dans le Río de La Plata), que ce soit dans la physionomie des Uruguayens ou dans l’élévation du candombe, danse d’origine africaine, en folklore national ; en Bolivie, la situation est similaire à l’Argentine, bien que l’on trouve un réduit de peuplement noir dans les Yungas, une sorte de ghetto culturel au milieu des Aymaras.
Les principales hypothèses pour tenter d’expliquer la disparition des Noirs argentins sont sans doute cumulables : qu’ils aient servi de chaire à canons au moment des guerres de l’Indépendance, ou qu’ils aient fortement émigré vers les communautés noires plus nombreuses (et parfois affranchies) du Brésil, il semble acquis que les survivants des premières années de l’Indépendance se soient peu à peu concentrés à Buenos Aires, notamment après l'abolition de l'esclavage – s’en serait suivi une lente « prostration », en réaction à l'afflux de millions d'immigrants européens à la fin du XIXème siècle : repliée sur elle-même par la ségrégation, elle aurait peu à peu disparu faute de pouvoir se renouveler.
On pourra cependant déceler de fugaces héritages africains en Argentine, par exemple les fameux bombos qui font l'honneur et l'identité de Santiago del Estero.
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