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El Obelisco
il est à Buenos Aires ce que la Tour Eiffel est à Paris, son monument le plus emblématique, symbole un rien phallique d'un orgueil national à son apogée, tôt décrié et menacé de destruction, plus tard envisagé sous un meilleur angle, peu à peu apprécié à une meilleure valeur et finalement chéri avec passion.
Quelques précisions
Point de mire de toute l'Avenida 9 de Julio, l'Obélisque fut érigé en 1936, en pleine “Décade infâme”, pour commémorer les 400 ans de la
première fondation de Buenos Aires, survenue en 1536. Cette année-là, arrivant tout droit d'Espagne,
Don Pedro de Mendoza débarquait dans l'estuaire du
Río de la Plata et fondait Nuestra Señora del Bueno Ayre, comme qui dirait au milieu de nulle part, à mille lieues du Pérou qui était alors l'épicentre de la colonisation, laquelle s'étendait comme tâche d'huile sur le nord-ouest argentin. En quelques années, les indigènes des environs réussirent cependant à disperser les malheureux colons, dont les survivants remontèrent le
Paraná pour se réfugier à
Asunción, la principale ville de tout le
Litoral. De là, quelques décennies plus tard,
Don Juan de Garay entreprit une nouvelle vague de colonisation du Litoral, redescendant le Paraná et fondant les villes de
Santa Fe et, pour la seconde fois, Buenos Aires, en 1580.
C'est en 1936 que fut décidé le percement de l'avenue 9 de Julio ainsi que l'élargissement de l'avenue Corrientes, à l'intersection desquelles on dut démolir la malheureuse église San Nicolas de Bari. Sur ses ruines fut dessinée une rotonde, aussitôt baptisée Place de la République. En son centre fut décrété l'érection d'un monument pour célébrer les 400 ans de la première fondation (éphémère) de Buenos Aires, par Pedro de Mendoza. L’architecte Alberto Prebisch fut chargé du projet, qu'il mena à bien en une soixantaine de jours, et “El Obelisco” fut inauguré la même année. L'Obélisque devait connaître les mêmes aléas que la Tour Eiffel : tôt délabré et aussitôt décrié par les Porteños, qui se gaussaient de son modernisme abscons, sa destruction fut votée dès 1939 par le Conseil Municipal. Un veto présidentiel sauva l’œuvre de la destruction, et celle-ci perdura jusqu'à nos jours, non sans de sérieux travaux de réfaction. Il est aujourd'hui le symbole le plus fameux de Buenos Aires et nul se songerait à l'abattre.
L'Obélisque mesure 67,5 mètres de haut, avec une base carrée de 6,8 mètres. A l'intérieur, une simple échelle de 206 échelons permet de grimper au sommet avec seulement sept paliers pour souffler un peu ; quatre malheureuses lucarnes vous attendent au sommet ; mais rassurez-vous : cet exercice athlétique et périlleux n'est pas accessible au public !
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